De leur vie au jour le jour, faite de joies, de peines, d'aléas, de rencontres bonnes ou mauvaises... vous saurez tout, ou presque. |
| | [RP] Péril en la demeure | |
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Auteur | Message |
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Margot L'adorable polissonne
Messages : 5 Date d'inscription : 08/09/2009
| Sujet: [RP] Péril en la demeure Jeu 3 Déc - 1:24 | |
| - Marcko a écrit:
- Bonjour Joueuses et Joueurs. Ce nouveau sujet est un RP ouvert à tous, qui est une suite logique à un lancer de dé, opéré par les joueurs de Marcko et de Morgane. Ce lancer offre au couple 49.9% de chances de garder l'enfant que Morgane porte en elle, ce qu'ils espèrent de toute leur âme. Les dés ont été jetés une fois, mais l'histoire n'est pas close : ils le seront encore et à nouveau, en fonction de vos interventions, vos aides, et selon les évènements et aléas qui adviendraient. La balance penchera-t'elle au bénéfice de la vie ? Bon jeu à tous
Ama ? Ama ??J'ai envie d'appeler ma mère. Alors je babille, dans mon langage à moi, celui que personne ne comprend encore. Si je pouvais seulement me lever et ouvrir cette porte, et la rejoindre, parce que j'en ai besoin.
C'est l'autre femme, dans son langage à elle, elle aussi, qui va venir s'occuper de moi, si jamais elle m'entend. Et cela, je ne le veux pas, je l'ai décidé, c'est comme ça : je veux ma maman. Me lever... c'est une chose que je sais faire désormais. Même que je n'ai presque plus besoin des mains de mon papa. Même que ça les fait drôlement sourire de me voir faire ça, mon papa et ma maman.Ama ?Posée depuis quelques minutes sur mon arrière-train, à même le plancher, je regarde désespérément cette poignée, là haut perchée, rêvant à l'abaisser comme le font les grands. Peut-être que de l'autre côté de la porte, elle est plus basse, la poignée. Mais jpeux pas y passer...
Des pas... flûte, voilà l'autre femme...Ben alors ma tiote reinette ? c'est ichi q'te traîne hein ? dvant eul' chambr' de t'mère ? Braf petite. Jva t'ouvrir un tcho peu attint, dfaçon à cht'heure chi elle devro déjà être intrain ds'amuser avec tin frangin et toi. C'est q'vous allez avoir la dalle auchi bintôt...Entrouvrant doucement, Apolline prévient l'endormie de son geste : M'dame Morgane ? jvous invoie vot' bébé, elle campe dpuis dt'aleur devant la porte, vous d'vez lui manquer!... tiens, pour une fois, voici que tout se met en oeuvre pour accomplir mon caprice... fonçons, avant que l'on m'attrape, ça pourrait être une diversion. A quatre pattes, ça leur compliquera la vie.Ama ?Dans la pénombre de la chambre, je m'approche de Dame ma mère, toujours alitée. Elle est allongée de côté, et ça, j'arrive pas encore à le faire, moi. Puis elle a une main posée sur son ventre aussi. Je veux regarder son visage, toujours heureux et serein. Enfin toujours, mais pas là... je dois faire une moue bien triste et pétrie d'incompréhension maintenant. Ma maman semble avoir mal... | |
| | | Morgane L'épouse et mère
Messages : 255 Date d'inscription : 08/09/2009 Age : 44 Localisation : Dans (l)e coeur de son niou(k)
| Sujet: Re: [RP] Péril en la demeure Jeu 3 Déc - 1:51 | |
| [quelques heures plus tôt - à l'aurore]
Pluie... Toute la nuit... Et un vent qui, là-haut sur les remparts, s'était fait plus cinglant que dans l'enceinte protectrice du village. Apolline, n'ayant pu me faire rester à la maison, avait au moins réussi à me faire emporter un bon gros châle de laine épaisse dont la douceur fut salvatrice au moment que de m'y emmitoufler, à la fin de mon tour de garde, pour reprendre le chemin de ma maisonnée. C'est donc transie de froid, que je passais le pas de la porte, l'humidité semblant avoir gagné chaque parcelle de mon corps, jusqu'à mes os, me faisant claquer des dents allègrement.
Dame Morgane !! Vous v'là enfin ! J'commençô à m'inquiéter pardi !
Et la vieille femme de se ruer vers moi, et de me frictionner, et me frictionner... encore et encore.
Oh Apolline, vous êtes déjà debout ?
Bin chûr ! Jm'a suis inquiétée toute eul' nuit... Vot' fatigue pis les tiraill'mints dins vot' bedon... Bref, r'gardez mi cha, z'êtes toute palote, lessivée, qu'on dirô. Z'êtes pô raisonnab'. Filez vous chinger, m'ssire Marcko dort incore, vous devriez aller vous réchauffer auprès de li.
Apolline, je vous en prie...
Bin quô ? Rougissez pô comme cha... Vous croyez tout d'même pô que j'crô 'core aux cigognes, aux choux pis aux roses ?
Sur ces bonnes paroles, encouragée par son sourire complice, l'une de mes chemises de nuit qu'elle a pris soin de placer non loin de l'âtre calée sous le coude, je retiens les grimaces de douleur qui montent à mon visage, sous l'effet d'une douleur lancinante que j'ai depuis les premières lueurs du jour et je gagne la chambre conjugale. Le feu crépite dans la cheminée, bienfaitrice chaleur et éclaire légèrement la pénombre de la pièce, me permettant de me sécher et de me changer.
La respiration de Marcko est lente et régulière, il ne semble pas avoir été réveillé par mon entrée. Doucement, je me glisse dans les draps, sous la couverture, ne retenant pas plus longtemps un soupir de soulagement quand le creux de mon dos se trouve enfin soutenu.
[Terce* - le même jour]
J'ai froid... Non chaud... Non froid... Je ne sais plus... Je frissonne et pourtant, je sens la suée couler sur mes tempes, tremper mes cheveux, tremper l'oreiller qui soutient ma tête.
Se pourrait-il que le feu dans l'âtre brûle avec trop de vigueur ? Mais, je ne devrais pas frissonner si tel était le cas. Je me retourne, à nouveau, pour la énième fois... Mon sommeil est agité, en fait non, je ne dors plus vraiment, je somnole comme prise entre deux eaux.
Me voilà sur le côté, grelotante, à chercher la fraîcheur des draps. Ça ne va pas, rien ne va ce matin... je sens que... ça tire dans le bas de mon ventre, comme plus tôt sur les remparts...
M'dame Morgane ? jvous invoie vot' bébé, elle campe dpuis dt'aleur devant la porte, vous d'vez lui manquer!
Margot ? Déjà l'heure de la première tétée ?
J'ouvre un œil et essaie de me composer une expression sereine et enjouée avant que ma petite ne s'avance dans la chambre. Trop tard. La voilà, ma quadrupède préférée, qui me regarde, tristounette. Elle ne semble pas comprendre pourquoi mon visage ne s'éclaire pas d'un sourire, à sa venue. Je dois être dans un bien piètre état, pour que même mon enfant s'effraie.
Apolline ?
C'est tout ce que j'arrive à articuler... Espérant que la nourrice m'entende...
--------------- [hrp]*9 heures[/hrp] | |
| | | Apolline La nourrice
Messages : 20 Date d'inscription : 08/09/2009
| Sujet: Re: [RP] Péril en la demeure Jeu 3 Déc - 13:27 | |
| [Un peu avant la Terce]
M'ssire Marcko est parti travaillé. Aiguisage de haches toute eul' journée, qu'il a dit. S'est l'vé de bonne heure - vers la sixte - pour rentrer tôt ce soir. L'a à peine mangé c'matin, j'vois bin qu'il a l'air inquiet li auchi... Faut dire, dame Morgane est rentrée avec eune tiète* eud' déterrée... Elle qu'a généralement jamais beaucoup d'couleur, je l'ai trouvée blanche comme un tchu*. Faut toudis* qu'elle en fasse trop.
Entre temps, Margot s'est réveillée. J'l'ai entendu babiller dans sin lit. Comme Jacob dormot encore, j'suis allée la quaire* pour pô qu'elle réveille sin tiot frangin.
Du coup, elle est là avec mi, dans l'cuisine, à trottiner à quat' pattes avant d'finir par s'échapper je n'sais où. Je la r'trouve sin tchu sur eul' plancher, à zieuter l'porte de la chambre de s'mère. Ch'est qu'elle a oublié d'être bête, la petiote, elle sait bin que c'est l'heure de manger.
Ben alors ma tiote reinette ? qu'j'y dis. C'est ichi q'te traîne hein ? dvant eul' chambr' de t'mère ? Braf petite. Jva t'ouvrir un tcho peu attint, dfaçon à cht'heure chi elle devro déjà être intrain ds'amuser avec tin frangin et toi. C'est q'vous allez avoir la dalle auchi bintôt..
La blondinette m'regarde eud' ses yeux bleus comme ceux d'sin père, comme pour me r'mercier, pis elle s'faufile dans l'pièce 'core plus vite qu'une anguille tandis qu'j'annonce l'arrivée deul' princesse à dame Morgane. Douc'ment, je r'ferme eul' porte quand...
Apolline ?
Par mes aïeux, eune voix pareille ch'est pô bon signe. J'rouvre eul' porte et j'passe eum' tiète dans l'embrasure. Là j'vois qu'la patronne a pas l'air bien. J'entre et direct, j'pose eum' main sur l'front d'dame Morgane.
Saperlotte, z'êtes brûlante ! Z'avez mal quéqu'part ?
Mon... mon ventre... J'aurais dû vous écouter...
Bougez pô d'là, j'va quaire m'ssire Marcko, j'prends l'acrobate avec moi... Faudrot pas qu'elle cavale dans la maison et qu'elle vous oblige à vous l'ver. Jacob dort encore, l'est dans sin berceau, cha craint rien. J'reviens l'plus vite possib' !
J'enroule Margot dans min châle, et j'la serre tout contre moi. Ch'est qu'y fait froid dewhors.
[Dans les rues de Sémur]
Margot calée sur eune hanche, je marche vite malgré le monde qui emplit les ruelles. Objectif : la forge de m'ssire Marcko. Li il saura quoi faire, il est intelligent... L'a pas été gouverneur du Lyonnais pour rien hein ? Il doit connaître un bon médicla... médilca... médisca... Eune personne qui soignera bien sin épouse. Parfois, j'bouscule des gins, j'tâche eud' m'escuser mais j'sais pô si on m'entend vraiment...
Scusez-moi, pardon... pardon... je suis pressée... Scusez-moi... Je... je vais par là... Poussez pas ! Scusez... Par un riche toast ! Ch'est pour une urgence ! Cré vain nom d'un quien* !
J'slalome, Margot s'agite. La forge est en vue. J'accélère min pas, j'allonge ma foulée, on dirot eune sprinteuse...
[Forge de Marcko de Maussac-Thézan]
L' porte s'ouvre à la volée, j'suis là, sur eul' pas. Fait caud* comme dans un four là d'dans.
M'ssire... Kof kof*... M'ss... Kof ... M'ssire Marcko ! qu'j'essaie d'articuler entre deux quintes eud' toux pour r'prendre min souffle... ch'est qu'chuis pu toute jeune mizot'... M'ssire Marcko... Kof... y'a dame vot' épouse qui va pô bien du tout !! Kof... V'nez vite, faut trouver un médisca... un médilca... un... mé - di - cla... rhaaa, vous s'vez, un guérisseur quoi ! Ch'est urgent !
[hrp]*Les Laudes = à l'aurore tiète = tête tchu = séant ou plus communément... c*l toudis = toujours quaire = chercher quien = chien caud = chaud kof = onomatopée (on s'moque pas, j'essaie de retranscrire au mieux mon apopo qui tousse et qui crache ses poumons tellement elle a couru, niark)[/hrp] | |
| | | Morgane L'épouse et mère
Messages : 255 Date d'inscription : 08/09/2009 Age : 44 Localisation : Dans (l)e coeur de son niou(k)
| Sujet: Re: [RP] Péril en la demeure Jeu 3 Déc - 19:38 | |
| Margot me dévisage, assise, droite comme un i, sur son petit postérieur rebondi. Sa moue enfantine est perplexe, sa lèvre inférieure tremblote. Oh non petit coeur, non, ne pleure pas... Pas maintenant, sinon je vais craquer moi aussi... Je retiens déjà les larmes qui embuent mes yeux tant la douleur est forte et incessante.
Apolline entre alors, elle a entendu mon faible appel et aussitôt, elle prend les choses en main. Je suis brûlante, m'annonce-t-elle... Se figure-t-elle que je m'en doutais déjà ? Ai-je mal quelque part ? Ma foi non non, je grimace pour le plaisir de faire pleurer ma fille adorée tout en m'entrainant pour le festival des horreurs... Bien évidemment que j'ai mal ! Mes entrailles, la douleur me les vrille, impitoyable.
Bougez pô d'là, j'va quaire m'ssire Marcko, j'prends l'acrobate avec moi... Faudrot pas qu'elle cavale dans la maison et qu'elle vous oblige à vous l'ver. Jacob dort encore, l'est dans sin berceau, cha craint rien. J'reviens l'plus vite possib' !
Par Aristote... Où donc veut-elle que j'aille dans mon état ? Aller quérir messire mon époux ? Pardi en voilà une idée qu'elle est bonne ! Je lui réponds par un sourire... Ou du moins l'ombre d'un commencement qui se termine une nouvelle fois en contorsion spasmodique incontrôlée.
Margot est restée impassible durant notre échange. Petite princesse, si jeune et pourtant déjà si solide... comme son père, ce roc, mon phare dans la tempête. Apolline la prend dans ses bras et du bout des doigts, malgré le fait qu'il m'en coûte de lever mon bras, je ne résiste pas à lui faire un petit coucou de la main... Ainsi font, font, font... les petites marionnettes...
La porte sur elles se referme, me laissant seule avec ma douleur et mes regrets... Quelle imprudente j'ai été en ne prenant pas suffisamment au sérieux ses avertissements...
Chaque grossesse est différente, m'avait-dit la vieille femme à mon service, quand je lui avais fait part de ma fatigue excessive. Autant vous avoz pu descendre eud' vot' montagne, lors de vot' première grossesse, et traverser tout l'Lyonnais avant qu'Emma et Margot pointent eul' bout de leur tarin, autant cette fois-chi faudra p't-être vous préserver, voire rester allitée quequ' temps.
Je me suis crue invincible. Je me suis pensée infaillible, me plaisant à rassurer mon époux d'un faussement outré : "mais je ne suis pas en sucre voyons !" Ma première grossesse - gémellaire qui plus est - ne m'ayant occasionné que peu de désagréments m'a prise en traitre... Aristote, comme je regrette ! | |
| | | Marcko L'époux et père
Messages : 83 Date d'inscription : 08/09/2009 Age : 42 Localisation : en pensée ou pas, dans ma princesse dans tous les cas :$
| Sujet: Re: [RP] Péril en la demeure Sam 5 Déc - 0:04 | |
| M'ssire... Kof kof*... M'ss... Kof ... M'ssire Marcko !
Le De Mausac-Thézan s'inquiète de voir la nourrice débarquer chez lui ainsi, la petite dans les bras. D'un ton anxieux, il répond : Quoi donc Apolline ?
M'ssire Marcko... Kof... y'a dame vot' épouse qui va pô bien du tout !!
Marcko blanchit, se décomposant. Morgane ?? quoi donc ? qu'a-t'elle ? Il est vrai qu'au matin, en la chambre conjugale, sa mie lui avait paru brûlante, ne trouvant plus de place fraîche pour répandre son excès de chaleur. Elle lui donnait l'impression aussi de frissonner parfois. Tentant de se glisser auprès d'elle pour l'entourer de son bras, il avait remarqué son corps tendu, trop. Elle avait les cheveux trempés de transpiration, alors qu'il souhaitait glisser un bisou sur la nuque. C'était soucieux qu'il avait quitté la maisonnée ce matin là
Kof... V'nez vite, faut trouver un médisca... un médilca... un... mé - di - cla... rhaaa, vous s'vez, un guérisseur quoi ! Ch'est urgent !
Le forgeron s'exécute, toute affaire cessante, jetant au sol la hache qu'il avait entre les mains, sans prendre le temps de la poser. Il attrape un vêtement au passage pour s'en couvrir, et ouvre vivement la porte par laquelle est entrée Apolline : Allons-y, vite.
Les voilà tous deux à l'assaut des ruelles, semblant obstruées par les passants sous leur vitesse. Regagnant le centre, Marcko s'exclame, et pose mille questions:
Un médicastre, évidemment qu'il nous faut en trouver un, par Aristote ! Mais où sont-ils ? Lequel est le plus proche ? Quelqu'un la veille déjà ? Quel est son mal ? Vous l'avez laissée seule !? | |
| | | Marieali Invité
| | | | Marcko L'époux et père
Messages : 83 Date d'inscription : 08/09/2009 Age : 42 Localisation : en pensée ou pas, dans ma princesse dans tous les cas :$
| Sujet: Re: [RP] Péril en la demeure Mar 8 Déc - 0:21 | |
| Alors que Marcko et Apolline souhaitaient percer la foule, aucune des gens du village ne semblait décidée à vouloir faciliter le passage de personnes pressées. A croire qu'ils s'étaient tous passés le mot, vous savez ? comme quand tout se bat contre vous, au moment où il le faudrait le moins. Marcko aperçoit un visage qui ne lui semble pas inconnu...
Bonjour Dame ! lui retourne-t'il. Mon épouse, elle..Il s'oblige à reprendre son souffle... elle ne va pas bien du tout. Je voudrai m'enquérir moi-même de son état, mais elle allait tellement mal, que notre nourrice, que voici, est venue me chercher en ma forge pour que nous trouvions de toute urgence une personne versée dans les sciences de la médecine. Dame, en connaissez-vous, des médicastres ? | |
| | | Marieali Invité
| | | | Apolline La nourrice
Messages : 20 Date d'inscription : 08/09/2009
| Sujet: Re: [RP] Péril en la demeure Mar 8 Déc - 13:41 | |
| Nous étions arrivés à un poil près au milieu du village, pô loin du marché et d'ses étals. J'avos crapahuté derrière m'ssire Marcko... qui avançot d'un pas rapide... tandis que j'trainos pour ainsi dire eul' patte. Faut dire, j'avos Margot dans mes bras, qui commençot à en avoir marre d'être trimballée d'gauche à droite, m'vingtaine étot bin loin auchi, pis l'patron, à l'annonce que dame Morgane allot pô bin, il s'étot senti poussé des ailes... on aurot dit qu'il s'étot brûlé sin tchu au feu d'sin four tellement qu'il s'étot rhabillé vite pour partir à l'quête d'un médilca... d'un médisca... rhooo pis zut de flûte, z'avez compris.
Et v'là t'y pas qu'il m'noie sous un flot d'questions :
Un médicastre, évidemment qu'il nous faut en trouver un, par Aristote ! Mais où sont-ils ? Lequel est le plus proche ? Quelqu'un la veille déjà ? Quel est son mal ? Vous l'avez laissée seule !?
Pff ces jeunes, pu aucun respect de leurs aînés... Même pas que j'peux r'prindre min souffle avec li...
Par vot' riche toast, m'ssire Marcko ! Vous voulez que j'crève ?? J'connais point d'médisca... d'médilca... nan... ch'est pô cha... j'connais personne qui soye comme c'que vous parlez ! Quelqu'un la veille ? Pardi, elle étot pas bin, vous croyez qu'j'ai pris l'temps d'aller prév'nir eul' voisin ? Y'avot urgence ! Pis quel est sin mal... Cré vaindiou... vu l'chaleur d'sin front, j'diros qu'elle va pô tarder à siffler comme eune bouilloire... pis...
Po l'temps d'finir eum' phrase, y'a eune dame brune, qui débarque dans not' histoire. Ah ! Elle connait dame Morgane, pis mi auchi, j'y r'mets sin nom ! Là d'un coup cha m'revient ! Dame Marie Alice de... euh... Halte quelque chose... On a qu'à dire : Marie Alice de ohlà qui va là ?
Je voudrai m'enquérir moi-même de son état, mais elle allait tellement mal, que notre nourrice, que voici, est venue me chercher en ma forge pour que nous trouvions de toute urgence une personne versée dans les sciences de la médecine. Dame, en connaissez-vous, des médicastres ?
Et bien j'en connais deux à vrai dire. Eusaias, vous savez qui il est et mon époux Flaiche. Le premier, je n'ai pas la moindre idée de l'endroit où il se trouve et le second est sans doute à sa forge à vérifier le travail des ouvriers. Enfin je présume.
Deux ! Par leur riche toast ! Ch'est un de plus que ce qu'il nous faudrot !
J'me penche à l'oreille du patron pis j'y glisse :
Soyons prudents, prenons les deux... Surtout qu'avec sin prénom, le sieur Flèche a l'air quand même bien mieux dins s'forge qu'à préparer des dégoc... des détoc... des dé... des potions quoi. | |
| | | Stephand Invité
| | | | Le chat Invité
| Sujet: Re: [RP] Péril en la demeure Sam 12 Déc - 0:27 | |
| 7, rue basse des RempartsRrrrr... Rrrrr... Rrrrr...Il ronronne. Le chat - car c'est là son nom, ou plutôt son absence de nom - guette, patient, les mouvements du fil de laine qui dépasse du berceau de Jacob.
Il ronronne. Le chat, depuis qu'il a trouvé refuge chez les de Maussac-Thézan, s'amuse drôlement bien, surtout quand la petite diablotine qui marche à quatre pattes comme lui n'est pas là.
Il ronronne donc. Heureux d'avoir étendu son territoire plus loin que sa tanière, cachette où il se terre, espérant avoir quelque moment de tranquillité loin des petits doigts que Margot recroqueville avec bonheur sur le panache de sa queue.
Tapi, la tête au ras du sol, le train arrière surélevé, frémissant d'excitation à l'idée de passer à l'attaque, le chat se fait chasseur.Rrrr... Rrrr... Rrrr...Le ronronnement se fait de plus en plus discret, le moment de bondir sur sa proie approche... Quelques mouvements de pattes arrière retenus, malgré la tension dans les muscles, l'animal se ramasse un peu plus sur lui-même et...
Victoire !
Le bond est parfait, les griffes atteignent leur cible au delà de ses espérances, l'une d'elles s'est glissée entre les fibres qui composent le fil. Dame Gravité joue alors son rôle, laissant le coquin félin retomber au sol, entrainant à sa suite la couverture du bambin.OUIIIIIIIIIIIIIIN !Oups... mouvements désordonnés de pattes qui s'emmêlent, peur panique, petit cœur qui s'emballe... Déguerpir en urgence... A la tanière, et vite !_______________ Quand Margot n'est pas là, c'est le chat qui danse. |
| | | Marcko L'époux et père
Messages : 83 Date d'inscription : 08/09/2009 Age : 42 Localisation : en pensée ou pas, dans ma princesse dans tous les cas :$
| Sujet: Re: [RP] Péril en la demeure Sam 12 Déc - 16:41 | |
| Soyons prudents, prenons les deux... Surtout qu'avec sin prénom, le sieur Flèche a l'air quand même bien mieux dins s'forge qu'à préparer des dégoc... des détoc... des dé... des potions quoi
La nourrice de Margot a bien raison malgré elle : deux têtes valent mieux qu'une. Et une plus qu'aucune. Il leur faut aussi faire quérir chacun des deux hommes, pour espérer qu'un, au moins, soit capable de venir de toute urgence. Il leur faut se presser, l'épouse est restée seule, alitée, avec Jacob en la maison.
Dame Stephandra, je suis Marcko. Il y a souci oui : ma femme porte la vie, et je crois qu'elle souffre atrocement du ventre. Apolline, que voici, est venue me chercher tandis que je travaillais à la forge, pour trouver un médicastre qui saurait la soigner.
Se retournant à nouveau vers Mariealice : Deux ? et bien, allons vite quérir leur secours.
Ils pourront faire quelque chose pour elle, n'est-ce pas ? ils la soulageront de son mal ? | |
| | | Stephand Invité
| | | | Croxanvi Invité
| | | | Alyciann Invité
| Sujet: Re: [RP] Péril en la demeure Dim 13 Déc - 14:13 | |
| [Dehors, à peu près devant la demeure des Maussac-Théran]La mioche se promène, le nez en l'air, profitant de ces effluves que même le froid ne peut défaire. Là-bas, c'est le boulanger qui a sorti ses pains chauds. De cette rue à la dernière, on passe de douces senteurs de boeuf cuit avec les derniers champignons de la saison, à l'enivrante odeur de la miche de blé noir toutefois cuite à point. La mioche se promène, une chansonnette dans la tête, qui l'entraîne toujours plus loin, sans s'occuper de ses mains glacées, de ses chaussettes qui glissent de ses genoux mordus par le vent du Nord. Ravie de retrouver Sémur, ces murs qui lui ont bien manqué. La mioche se promène, les joues rougies par le froid, s'écartant sur un beau sourire plein de petites quenottes. C'est un simple sourire de bonheur. Ce sourire qu'on a parfois le matin, sans se l'expliquer. Ce sourire que rien -presque rien- ne peut enlever. OUIIIIIIIIIIIIIIN !La fillette fronce les sourcils. C'est juste la souvenance... Tourne la tête vers la maisonnée d'où provient le cri. Une mèche bouclée s'échappe de derrière son oreille, et, machinalement, les petites lèvres la happent pour la mordiller. C'est juste la souvenance... Rageant de ne pouvoir mettre le doigt dessus. Elle observe la demeure, encore. Elle ne lui dit absolument rien. La souvenance... Oh, c'est juste là, elle le sait. Sur la bout de sa langue. Juste, Juste... Kipuuuu !Tout ressurgit dans sa caboche à la vitesse d'un cheval comme il court plus vite que son ombre. Marko, la margelle, Kipu, l'homme, la vieille horrible, la robe oubliée. Et ce cri, ce cri, elle peut en jurer par tous les cailloux du monde entier (enfin, presque), c'est celui de Kipu. Parce qu'elle s'en souvient bien, hein. Puisqu'elle lui a sauvé la vie de la noyade. Et il avait crié, crié... De quoi se rappeler un braillement toute une vie. Enfin, un seul hic : Marcko n'était plus ici, et ce depuis longtemps. Que pouvait donc faire Kipu ici ?
Alors la gamine s'élance vers la porte, qu'elle se met à tambouriner méchamment.Ouvreeeez ! Ouvrez, c'est Kipu, je sais, je sais ! C'est pas bien de voler ! Ils ont volé Kipuuu ! Elle s'escrime contre la porte, criant, gesticulant, donnant de rapides coups secs dans le bois. Avant de réaliser quelque chose d'assez-plutôt-vraiment formidable : la porte n'est pas fermée. Elle l'ouvre alors d'un grand coup de pied digne d'un Mauvais. Et la future sauveuse de Kipu d'entrer vaillamment. Ça c'est de la mission de chevalier, hein ! Le buste bombé, menton redressé, allure souveraine, elle essuie toutefois ses pieds après la porte -eh oui, on peut être chevalière et polie- avant de partir dans l'exploration de la demeure. Se laissant guider par le cri puissant du bébé, elle trouve rapidement le berceau du dit Kipu, sans croiser quiconque. Elle prend donc l'enfant dans ses bras, bien décidée à l'emmener ailleurs. C'est encombrant, lourd, bruyant. Et ça se prend comment ? Le bébé n'en braille que plus. Finalement, une main sous les fesses du petit, l'autre contre son dos, plaqué contre elle, ça a l'air de tenir plutôt bien. Et même qu'il se calme un peu.
Fière de son larcin, elle s'imagine déjà le rendant à sa famille véritable, en héros. Elle fait quelques pas, sort de la pièce. Avant d'entendre des... gémissements ? Curieuse comme pas deux, et pas un poil intimidée par le décor inconnu, elle s'en rapproche. Entrouvre une autre porte, du pied. Sur un lit, une dame. Elle la regarde, par dessus l'épaule de Kipu. Bonjour. |
| | | Morgane L'épouse et mère
Messages : 255 Date d'inscription : 08/09/2009 Age : 44 Localisation : Dans (l)e coeur de son niou(k)
| Sujet: Re: [RP] Péril en la demeure Dim 13 Déc - 15:05 | |
| Chambre conjugale de Marcko et Morgane.
Dans la vie, tout est relatif. En ce moment par exemple, j'en suis à me demander pourquoi le temps, pour une même personne, ne passe-t-il pas à la même vitesse. Quand l'instant vécu est empreint de bonheur, empli de joie, auprès de personnes que l'on apprécie, il passe bien trop vite. Quand l'instant vécu est au contraire fait de malheur, il apparait bien trop long à notre goût.
Et bien voilà... Mon sablier personnel s'est ralenti. Le temps semble s'être soudainement engourdi, égrainant ses minutes comme des heures.
Que fait-donc Apolline ? Pourquoi est-elle si longue ? Marcko aurait-il lui aussi des problèmes ? A moins que... Margot ?
Argh...
Gémissement retenu. Ne pas crier... Les plaintes ne feront pas disparaitre la douleur... A tout le moins, m'énerverai-je moi-même.
Aaargh...
Oh non, nouvelle vague lancinante... Des contractions ? Par Aristote ! Oui par Aristote, parlons-en d'Aristote... Levant mes yeux fiévreux au plafond :
C'est bien trop tôt ! Je dois en être à cinq mois environ ! Pourquoi ? Pourquoi me faire subir encore pareille épreuve ?? Cela n'a-t-il donc point suffi que de me prendre ma première née ?!
Larmes que je ravale, comme on ravalerait de pudeur en public un sanglot... Mais pour le coup ce n'est guère la pudeur qui m'étouffe, c'est ma rage que je contiens, face à ce qui me parait être d'une injustice criante. Pas encore, pas maintenant, par pitié...
Combien de temps éprouveras-tu ma foi ? Ou bien est-ce là le prix à payer pour mes fautes passées ? Un enfant mort né, cela ne suffisait donc point ? Par Aristote ! Réponds-moi ! OUIIIIIIIIIIIIIIN !
Pas vraiment la réponse que j'attendais... Mais voilà, j'ai tout gagné à divaguer, réveillant Jacob, alors qu'il dormait encore à poings fermés, probablement gavé la veille au soir par Apolline - mon lait n'étant plus très bon du fait de la grossesse en court - pour qu'il se sente rassasié et me laisse dormir un peu plus longuement ce matin.
Des cris de nouveau, provenant du dehors cette fois-ci, des coups sourds dans la porte, puis des pas dans l'escalier. Juste ciel ! Ce grincement, c'est la porte de la chambre des enfants que l'on ouvre ! Et Jacob qui hurle de plus belle ! Qui ? Qui pour enlever mon enfant !! Alors là Aristote, tu exagères ! D'abord Emma, puis l'enfant à venir et maintenant celui que je considère comme mon fils... Ah non alors !
Silence.
Mon petit garçon s'est tu. Vite, Déméter, mon épée, sur le manteau de la cheminée, attendant sagement que je la sorte de son fourreau.
Écartant draps et couverture, je serre les dents pour me faire silencieuse. Jambes dégagées de leur carcan de tissu : je pose un pied à terre... Arf, le gauche... Pas de chance, maraud, je serai doublement de mauvaise humeur. Puis le droit.
Oumpf...
Gémissement non retenu, pas le temps de me lever du lit, on m'a entendue... Et la poignée de porte de tourner sous mes yeux écarquillés, laissant bientôt apparaitre dans l'embrasure de la porte une petite tête blonde derrière mon angelot brun.
Bonjour.
J'arrive à peine à ouvrir la bouche pour articuler un bonjour. C'était folie que de vouloir me lever... Les ténèbres s'emparent de moi, alors que la pièce se met à tanguer. Je me sens tomber, heureusement que je ne m'étais pas levée. | |
| | | Alyciann Invité
| Sujet: Re: [RP] Péril en la demeure Dim 13 Déc - 18:05 | |
| [Chez les de Maussac-Théran]La dame ne va pas bien. C'est la première impression qu'elle a d'elle. Non non non, elle est enceinte, et ne va pas bien. Visage crispé, sueur aux tempes, regard de détresse. Elle est malade ? Et brusquement, elle s'affale dans les draps. Drôle de moment pour dormir. Ou peut-être, c'est le sommeil de maladie, comme qu'elle avait Maman, avant. La fillette resserre un peu plus ses bras sur le bambin qui gigote. Partagée entre mettre à l'abri Kipu, et aider la dame, elle reste immobile quelques instants, juste histoire de s'auto-demander la marche à suivre.- Que ferait un vrai chevalier ? - Il ne partirait pas en courant. Il soignerait la dame. Comme les nonnes elles faisaient avec Maman, éponger le front. Et puis allonger bien, retenir la fièvre quand elle prend le corps qui s'agite dans tous les sens. Et donner à manger et boire. - Il ferait ça, un chevalier ? - Oui, elle pense. - Et elle, elle devrait le faire, là ? - Oui, elle croit. Alors toujours calmement -il n'y a pas de quoi paniquer, voyons-, elle quitte la chambre, descend lentement l'escalier. Kipu dans ses bras la gêne un peu, mais elle n'est pas prête de le lâcher. Elle se débrouille pour le garder bien contre elle en libérant une de ses mains pour ouvrir les portes. La technique ? Se pencher en arrière, maintenir l'enfant contre elle d'un bras derrière son dos, libérer son derrière, tendre la main vers la poignée, l'actionner, et en se redressant reprendre prise sur le dodu bébé. C'est ainsi qu'elle finit par trouver la cuisine. Là, un pichet d'eau la nargue. C'est vrai, il est beau, il est rempli, et elle en a besoin. Seulement, c'est pas si facile de remonter un pichet et un bébé en haut des escaliers. Elle s'en approche, lui jette un regard défiant. Je vais t'avoir, Pichet. J'suis une ch'valière, moua. Namého. Kipu, je te donne l'eau, tu fais attention.Et de se pencher en arrière, libérer une de ses mains, saisir le Pichet d'eau, et par une manip' dont elle est plutôt-vraiment fière, elle réussit à le coincer entre elle et l'enfançon en se redressant. Ça, c'est du travail de chevalier, oui môssieur. Donc, Pichet penche dangereusement entre elle et Kipu durant la remontée des escaliers. C'est que le petit n'y met pas du sien, la venue de l'eau l'énerve, voilà qu'il n'a plus la place exclusive dans les bras de la gamine. Les yeux écarquillés, la langue sortie, celle-ci essaie d'y voir quelque chose, derrière Pichet et Kipu. Enfin, par une chance incroyable, elle ne fait que trébucher sans tomber et arrive saine et sauve -et un peu mouillée par Pichet- en haut.
Fillette qui fait donc réapparition dans la chambrée, sacrément essoufflée. Et avec une adresse qu'elle trouve plutôt-vraiment typiquement chevalière, elle attrape entre ses dents le bord du Pichet qui trône devant son nez, dépose comme elle peut Kipu sur le bord du lit. Puis saisit le fameux Pichet entre ses menottes, et elle s'approche enfin de la dame.Dis, dame, c'est le sommeil de la maladie que vous avez ?La gamine pose le pichet au sol, s'en va allonger correctement la femme. On soulève les jambes pour les remettre dans le lit, et on tourne la tête de la dame vers soi. C'est qu'elle est très malade.Qu'est ce qu'elle font, les nonnes, ensuite, à Maman ? Elle essuient le front. Et de l'eau pour faire partir la fièvre. Voilà. Un petit coup d'oeil à Kipu -il ne faut pas qu'il lui échappe, lui-, et elle prend le pichet, verse de l'eau sur le front de la malade. Oups. Elle a peut-être mis un peu trop d'eau. Mais bon, c'est pas grave, ça lave peut-être mieux la fièvre, hein. |
| | | Morgane L'épouse et mère
Messages : 255 Date d'inscription : 08/09/2009 Age : 44 Localisation : Dans (l)e coeur de son niou(k)
| Sujet: Re: [RP] Péril en la demeure Mer 16 Déc - 0:11 | |
| [Dans les pommes, la de Maussac-Thézan]
Il fait noir. Si noir, soudainement. Où suis-je ? J'ai chaud. Si chaud, terriblement.
Les bruits autour de moi me parviennent, comme étouffés. J'ai beau tendre l'oreille, je n'arrive pas à deviner ce que la petite fille fait en ma maison. Je n'entends plus Jacob, mon coeur s'étreint. Est-elle partie ? S'est-elle enfuie ? Mon fils !
Le temps, une fois de plus, a suspendu son vol. Je me sens en dehors, j'en ai perdu le nord.
Que l'on me rende ma boussole, ma rose des vents. Besoin d'un guide dans cette immensité obscure. Que je retrouve la lumière, comme en une renaiss...
Schplouf !
Réveil humide. Réveil en sursaut. De l'eau plein les narines. De l'eau plein la bouche. Je tousse. J'éructe. Je cherche mon souffle. Par Aristote, je ne m'étais pas attendue à cela !
Mes yeux se posent sur la petite fille, pichet toujours en main. Je la regarde, qui est-elle ? Froncement de sourcils. Je l'examine ou du moins je m'y emploie. Son visage ne m'est pas inconnu... Est-ce un ange ? Juste ciel, mon ange ?!
Jacob ! Jacoooob !
Je me redresse, trop rapidement au goût de mes esprits qui, à peine retrouvés, manquent bien se faire la malle à nouveau. La pièce tangue, douce valse, et du coin de l'oeil, j'avise mon bambin. Il est là ! Il est là ! Dieu merci, il est là ! Il gazouille, il semble aller bien, il gigote, il... il...
Je tends une main vers lui, il est si proche du bord, l'autre s'agrippe à la capeline de la gamine.
Attention... à... Jacob... | |
| | | Marieali Invité
| | | | Marcko L'époux et père
Messages : 83 Date d'inscription : 08/09/2009 Age : 42 Localisation : en pensée ou pas, dans ma princesse dans tous les cas :$
| Sujet: Re: [RP] Péril en la demeure Mer 16 Déc - 19:34 | |
| Rassuré par la proximité annoncée du médicastre, forgeron et époux, le visage de Marcko se décontracte mais reste soucieux.
Allons-y vite oui, nous vous suivons Dame.
Plein d'entrain, avec l'espoir que l'homme de soin saura rapidement intervenir, le vigneron ne cesse de penser à sa mie, laissée seule. Il s'en inquiète, ne faudrait-il pas déjà la rejoindre ? Il voudrait pourtant s'assurer que le médicastre se mette bel et bien en chemin, une fois trouvé. Apolline pourrait ? D'ailleurs la petite est toujours toute contre elle. Machinalement, il tend les bras vers la nourrice, afin que Margot lui soit remise.
Hey là, petite intrépide, maman ira très vite mieux hein ? Le sourire rassurant d'un père, la volonté de la protéger, si petite... Il lui donne tout simplement ce qui est son droit, la chaleur d'un foyer, des parents fiers de ses petits pas, la sécurité d'un cocon...
Et Jacob ?.. | |
| | | Croxanvi Invité
| | | | Apolline La nourrice
Messages : 20 Date d'inscription : 08/09/2009
| Sujet: Re: [RP] Péril en la demeure Ven 18 Déc - 22:18 | |
| [Dans les rues de Sémur, à la poursuite de dame Marie Alice]
Hey là, petite intrépide, maman ira très vite mieux hein ?
L'patron a pris s'princesse dans ses bras, histoire de la rassurer... Faut dire, à vire* eus' moue, la p'tiote est perturbée... Doit pô bin comprendre quôqu'ch'est qui s'qui s'passe ichi... Mais sin père, il a l'truc pour la consoler, j'sais pô à quoqu'ch'est dû mais il sait y faire.
Et Jacob ?..
Jacob ? Vous inquiétez pô pour eul' petiot, il dormot comme un braf' quand j'suis partie et vu comment que j'l'ai gavé hier soir... M'est avis qu'cha ira 'core quèqu'temps.
J'essaie mi auchi de rassurer l'patron. S'n épouse, ch'est l'prunelle eud' ses noeuls... Y supporterot pô d'la perd'.
Cha fait un mois environ que j'dois compléter les têtées, pour Margot comme pour l'pouchin. Eul' lait de dame Morgane est pu très nourrissant... J'li ai dit, mais elle voulot continuer quand même...
Not' troupe avance bin, tellement bin, que j'dois accélérer l'pas pour rester à la hauteur du patron... Ch'est là qu' j'entends c'ti qui ch'est pô présenté parler de concoctions.
J'fronce mes sourcils... Cha m'semble pô être c'mot là que j'cherchos un peu plus tôt...
Pendant que vous allez chercher le médicastre, quelqu'un m'accompagne-t-il là où il faut, pour alléger les souffrances?
J'ma rapproche du patron pis j'y dis tout bas :
Faites attention m'ssire Marcko... Y parlot d'enterr'mint t'aleur, c'gars là... Si cha s'trouve, ch'est du poison qui s'trimballe... Vous voulez qu'j'aille au ch'vet de dame vot' épouse ou vous préférez vous y rendr' afin d'surveiller l'messire et d'ramener la princesse auprès de s'mère ? | |
| | | Alyciann Invité
| Sujet: Re: [RP] Péril en la demeure Sam 19 Déc - 12:26 | |
| Nous disions, Oups . Enfin, plus si Oups que ça. Puisque l'eau marche. L'eau marche ! Eh oui, la dame s'est réveillée. Beaucoup d'eau, ça ne marche que mieux, alors. Peut-être, peut-être... Qu'elle aurait dû lui donner autant d'eau, à Maman. Elle se serait réveillée plus vite. Et elles auraient pu partir ensemble Loin. Parce que bon, Loin, c'est un peu nul, comme direction. Ben oui, personne il sait vraiment où c'est ! Jacob ! Jacoooob !Le rauque murmure de la femme la fait revenir à la réalité. Cette dernière s'est redressée, et l'agrippe par la cape. Eh ! Nan mais ! Elle semble tendre la main vers Kipu. Attention... à... Jacob...Jacob ? Mais qui est donc ce Jacob ? Pourquoi elle en parle ? Jacob il est méchant ? Jacob il est ici ? Et Jacob il faut faire attention ? Mais, elle connait Kipu ? Pourquoi n'a-t-elle rien dit ? Et le rapport avec Jacob ? Soudain, tout s'éclaire dans la caboche de la gamine. C'est qu'elle est pas idiote, hein. Oui oui, j'ai compris, moi. Jacob c'est lui qui a volé Kipu. Mais il faut pas s'inquiéter, Kipu, moi, je le ramène à sa vraie famille. Petite pause. C'est vraiment horrible de voler un bébé. Et le ramener, par contre, ça c'est de la mission de chevalier, peut-être même légendaire ! Elle jette un regard à l'enfant, s'en rapproche, le prend dans ses bras. Non, elle ne l'a pas fait pour prévenir le risque de chute du bébé, mais plutôt pour faire une grand sourire à la femme. Regardez comme je tiens bien Kipu ! L'enfant s'agite, tend un bras en gazouillant vers sa mère adoptive. La fillette revient donc au chevet de celle-ci. Et, une autre pensée vient de se faire place dans son esprit, lui faisant froncer les sourcils.Jacob il vous a volé aussi ? C'est pour ça vous êtes ici ?Et d'ajouter aussitôt : Moi je suis forte, mais je peux pas vous porter, hein. Il faut peut-être vous sauver toute seule. Ou sinon, je peux aller chercher un autre chevalier. Vous voulez ? La fillette n'a pas , mais alors pas du tout conscience de l'état de la jeune dame. Ah, oui : pour qu'elle comprenne, il faut que l'on lui dise. Sinon, ses déductions typiquement chevaleriques -et elle le sont toujouuuurs- proviennent plus de son imagination que de la simple logique.
C'est donc parfaitement à l'aise qu'elle se tient là, dans une maison dans laquelle elle n'a jamais mis les pieds, tenant un enfant qu'elle ne connait à peine, et parlant à cette femme, souffrante, comme si rien n'était aussi habituel. |
| | | Marieali Invité
| | | | Croxanvi Invité
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| Sujet: Re: [RP] Péril en la demeure | |
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| | | | [RP] Péril en la demeure | |
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