[RP] Union de deux coeurs pour une même vie

[tout le RP du cérémoniel ayant été perdu dans les limbes du délestage automatique de la halle de Briançon sans que nous ne remarquions son absence et avant d'avoir pu le sauvegarder donc... Restent quelques archives qui n'ont pas de prix]

[Voeux de Morgane à Marcko]

Citation :

A toi, Marcko, qui m'es si précieux

Je n'ai rien d'autre à offrir
Que celle que je suis en ce jour
Et sur qui tu poses les yeux

Je n'ai rien d'autre à promettre
Que cette vie, mon amour,
Que nous rêvions pour nous deux

Je m'en remets toute entière à toi
Sans doute, sans peur et sans regret
Regarde mes yeux trahissant mon émoi
Ressens le frisson qui me fait vaciller

Je nous veux, main dans la main
Pour qu'ensemble en airain
Nous transformions l'éphèmère
Pour qu'ensemble demain
Nous soyions époux, puis père et mère.

[Déroulement de la cérémonie selon le vieux viking, incarné par LJD Tamok]

Citation :

>>> Lac de Coqueherts, dans le bois en dehors de Bri, on y arrive pas la "porte supérieure"
>>> enflammer les torches du chemin sauf les deux dernières
>>> attendre
>>> arrivée des amants : allumage des dernières torches
>>> planter la torche donnée pour usage ultérieur
>>> devant l'assemblée, c'est trop beau magique l'ambiance
>>> amants se rapprochent
>>> discours mode "Marcko de Maussac-Thézan et Morgane Kernoa, vous êtes deux êtres placés devant nos yeux ce soir, et vous vous aimez je le sais. Vous avez choisi de vous porter amour, un amour que vous désirez emporter jusque dans l'éternité."
>>> prendre mains Morgane pour qu'elle s'agenouille
>>> idem Marckounet
>>> re discours mode "Marcko et Morgane, vous allez vous unir devant vos amis et devant tout ce qui existe sur cette terre. Petit con s'opposer à ça ?"
>>> ordonner Marckounet prendre main de Morgane
>>> enrouler corde pour les unir, main droite dans main droite
>>> échange des voeux de Mackounet et de Morgane
>>> délier corde, la poser au sol, l'enflammer
>>> oh que c'est beau
>>> oh que c'est beau
>>> oh que c'est beau, mais c'est long
>>> récupèrer cendres, mettre dans bourses, sceller lacet de soie pourpre, puis remettre aux amants.

Habits de Cérémonie :

Citation :

Morgane entre en l’Église de Briançon, aperçoit Marcko déjà présent et s'avance à la lueur vacillante des candélabres placés dans la bâtisse
Marcko s'était avancé, pas à pas, avec l'assurance mêlée d'appréhension, puis avait prit place
Morgane lui sourit, le cœur battant pourtant la chamade malgré leurs vœux déjà échangés auparavant près du lac du bois des Coqueherts
Marcko observe sa belle, resplendissante, comme ce jour resté si proche dans leur cœur amoureux, jour joyeux, unis sous les yeux de plusieurs
Morgane croise les yeux bleu océan de l'être aimé et pense : "depuis combien de temps mon cœur ne bat-il que pour cet homme si doux et si aimant ? Combien de jours, de mois, d'années ? Je suis bien incapable de quantifier... En fait je l'aime depuis toujours
Morgane prend place à la gauche de celui qui est déjà époux dans son cœur et dans son corps.
Marcko a le visage qui s'illumine d'un sourire tout particulier : heureux, et honoré, parce que ce sont eux, parce que c'est elle.. Elle
Marcko la regarde, et songe à tous ces jours, songe à toutes ces années : au bonheur de l'aimer, et à celui d'être aimé d'elle
Morgane lui tend une main tremblante et ferme un instant la calcédoine de ses iris
Marcko courbe légèrement la tête, empourpré et intimidé de cet instant particulier pour deux amours, deux amants, deux époux, et lui tend la main, tout sereinement
Marcko la câline en cette main, doucement, imperceptiblement...
Morgane laisse la douce chaleur de la paume de Marcko la calmer et la faible clarté régnant dans l’Église lui pénétrer l'âme : nulle trace d'invités et pour cause, ils n'ont pas fait publicité de leur union. A quoi bon ? Le seul invité dont ils ont besoin
Marcko serre un peu plus la main de sa plus grande amie, son Grand Amour, se recueillant, quelques instants, puis se lève, le regard d'un bleu profond plongé dans celui de sa mie
Morgane tourne son visage à la peau pâle, comme à l'habitude, et se lève dans un bruissement de houppelande blanche
Marcko s'élance, dans un large sourire, puisant sa force en tous leurs souvenirs
"Morgane, "
Morgane racle doucement sa gorge afin d'éliminer tout tremblement possible et donner assurance à sa voix puis prend parole
"Marcko"
Morgane lui lance un petit sourire mutin, reprend son sérieux et se tait pour l'écouter
"Morgane de Kernoa, devenue Morgane de Maussac-Thézan, un soir où notre amour se vit symbolisé par le feu"
Morgane laisse échapper un petit rire et le corrige dans un murmure : Morgane Kernoa, doux ange, juste Morgane Kernoa... Vous troublerais-je donc autant ?
Marcko répondant à sa maladresse par un petit rire lui aussi : "Morgane Kernoa oui pardi "
"Toujours, ma Dame, toujours : depuis le premier jour"
Marcko s'incline révérencieusement, le sourire malicieux aux lèvres
Morgane acquiesce, fière qu'il lui reconnaisse encore cet effet après tant de temps passés aux côtés l'un de l'autre et lui reporte toute son attention
"Douceur, tendresse, amour, voilà bien des mots qui me parlent de toi, tous les jours"
Morgane l'écoute attentivement
"mais aussi : émotion, émoi, passion, sont ce que je retrouve en toi, chaque jour où je m'en retourne chez nous"
Morgane inspire et expire profondément tout en lui serrant un peu plus la main, qu'elle n'a pas lâchée - ben oui, elle s'y accroche, à son niouk, l'héritage n'est pas loin
"Parfois mutine, toujours tu me fais vivre le bonheur d'être deux, vivre la vie à deux"
"Morgane, je me présente devant toi, pour devenir ton époux, comme tout à nouveau, devant la Terre et devant les Cieux"
Marcko lui propose son autre main, intimidé et pourtant rassuré par les yeux bleu clair
Morgane y place avec confiance son autre main - heureusement qu'elle n'avait pas prévu de bouquet... préférant placer quelques fleurs ça et là dans l'ébène de sa lourde chevelure
"Marcko,"
"J'en aurais tout autant à ton égard ; tu sais de fait combien nous vivons nos sentiments dans la réciprocité"
"L'élan de nos cœurs, de nos corps, de nos âmes nous porte l'un vers l'autre depuis notre rencontre il y a longtemps déjà"
"Chaque parcelle de nos êtres vit l'autre comme une évidence, mon tant aimé et je n'ai rien à ajouter à tes propos"
Marcko acquiesce, oh combien acquiesce
"Je ne souhaiterais que pouvoir évoquer une date qui fait déjà foi dans nos vies : le 15 mars de l'an de grâce 1456"
"Un bois, un petit lac, un officiant, une corde de jute, deux petits sacs de cuir... Toi et moi, ce jour-là, et rien ne comptait plus"
"non, rien ne comptait plus !
Marcko affiche son plus beau sourire, si heureux de ce jour remémoré.
"Aujourd'hui, il en est de même et je souhaite de tout mon cœur renouveler mes vœux envers toi"
"Pour toi, pour moi... Et pour nos enfants qui sont venus agrandir ce foyer que nous avons construit en y plaçant tout notre amour"
Morgane prend une profonde inspiration et relâche doucement l'air de ses poumons puis ferme les yeux, serrant amoureusement les mains de son aimé
Morgane ferme les yeux pour se remémorer ses vœux d'antan, déjà prononcés mais encore tellement d'actualité
"A toi, Marcko, qui m'es si précieux"
"Je n'ai rien d'autre à offrir que celle que je suis en ce jour et sur qui tu poses les yeux"
"Je n'ai rien d'autre à promettre que cette vie, mon amour, que nous rêvions pour nous deux"
"Je m'en remets toute entière à toi, sans doute, sans peur et sans regret"
"Regarde mes yeux trahissant mon émoi, ressens ce frisson qui me fait vaciller"
"Je nous veux main dans la main, pour qu'ensemble en airain nous transformions l'éphémère"
"Pour qu'ensemble enfin nous soyons époux, en plus d'être déjà père et mère."
Morgane cligne plusieurs fois des yeux pour chasser ces larmes de joie qui voudraient bien lui embuer les yeux : pas question qu'elle le quitte du regard une seconde, pas question que l'image qu'elle a de l'être aimé ce soir soit brouillée !
Morgane sourit de ce sourire franc et sincère qu'elle a toujours eu pour Marcko dès les premiers instants
Marcko ne cache pas son émotion, tant ses mots d'amour véritable résonnent en son cœur, en son âme et tout son être
"Morgane, j'ai bien des mots à te dire"
"Bien des pensées à te faire aveux"
Morgane incline légèrement la tête sur le côté, écartant ainsi de son visage quelque boucle rebelle
"Je pourrais en refaire mes vœux,"
"Vœu que tu possèdes mon cœur à toujours, pour le lire"
"Vœu d'une vie à deux, pour une vie à vivre"
"Vœu d'Acanthe pour l'éternité, pour vous, mon Ageratum"
"Aujourd'hui, comme tout à nouveau, je ne veux pas te promettre des mots"
"La promesse que je veux lier envers toi, en ce jour"
"C'est pour toi mon sincère et doux amour,"
"Pour toi, que je veux, pour épouse"
"je te veux ma douce et mon aimée, bien plus que pour la vie."
Morgane sent une perle rouler sur l'albâtre de ses joues
Morgane laisse échapper dans un murmure rauque : "cor unum et anima una"
Marcko reprend les mots si juste et à propos : "cor unum, et anima una, oh combien"
"Notre couple ne se définit pas par les coutumes ou les habitudes"
"Pour preuve, tu m'as invité à venir en ce lieu, pour célébrer Notre jour, si spécial"
"C'est oui mon bébé, oui ! oui sois ma femme, oui sois ma mie, oui sois mienne, devant l’Éternel sois mon Orchidée, sois tout pour moi"
Morgane laisse un petit rire traverser la barrière pourtant close de ses lèvres
"Je ne suis qu'un Iris flammé devant vous, Sire Marcko de Maussac-Thézan"
"Vivons au temps du Géranium... qu'il soit rouge ou blanc, rose ou chair... tant qu'il est en bouquet !"
Marcko s'approche un peu plus, soufflant mutinement "et quel beau spectacle, que cet Iris là devant moi"
Morgane sent le rouge lui monter aux joues, empourprant d'une intense chaleur la pâleur coutumière de son visage
"Voyez ! Je ne puis cacher plus longtemps ma Digitale rouge"
Morgane lui tire gentiment et furtivement la langue
"Morgane, Femme de ma vie, veux-tu devenir mienne, ma Femme, et faire de moi un bosquet de Jasmin rouge ? "
"Je me donne pour épouse, chaussée de sabots de vénus jaunes"
"Et je m'héliotrope, doux ange, telle une jonquille tout en vous faisant l'identique demande"
"Sois mien, mon aimé, sois mien pour toujours ! "
"Et qu'à l'ombre des Marronniers nous respirions ensemble l'odeur de la menthe"
"Toute ma vie, toute mon existence, je t'ai que glycine de bleu, tant et tant"
"Que le Très-Haut soit témoin que l'Hellébore blanche en cette soirée est cueillie :$"
"je veux être votre genévrier, Dame de mon cœur, vous couvrir de tous mes géraniums rouges, et c'est violet qu'est mon dahlia pour vous, chère ange, violet aujourd'hui et à jamais"
"C'est oui, douce Vous, c'est oui, je veux être vôtre, et devant le Très-Haut cueillons l'Hellébore blanche, et que sa fleur vive perpétuellement en nous et devant nos yeux"
"Je vous couronne ce soir de Lilas Mauve et de Lys jaune"
Morgane s'approche de Marcko et lui sussure : "embrasse moi, mon époux"
Marcko s'approche un peu plus d'elle à son tour, et lui souffle, fièrement "tout de suite, et à vos ordres, Vous qui êtes de toute beauté"
Morgane lève son visage vers celui du tant aimé, le regard brillant
Marcko tend son visage vers l'épouse pour enfin retrouver ses lèvres amoureuses sur les siennes, et l'embrasse, comme pour une toute première fois, comme la toute première fois
Marcko la regarde amoureusement, puis l'embrasse comme jamais il ne l'a embrassée
Morgane frémit, envahie de sensations mille fois vécues et chaque fois pourtant renouvelées comme s'il en allait d'un instant de pure découverte
Marcko sourit, lèvres sur ses lèvres, Marcko sourit de toute sa joie
Morgane lâche les mains de Marcko et glisse les siennes sur les flancs de l'époux pour l'enlacer et lui faire prendre le chemin de la sortie
Marcko sent son cœur dévoré par l'amour à la regarder, puis pose la paume de sa main contre le doux visage de sa femme, toute femme, faite rien que pour lui, puis murmure doucement "voulez-vous bien prendre mon bras ?"
Morgane lui répond : "ce sera avec joie" et joint le geste à la parole
Et c'est ainsi que Marcko et Morgane de Maussac-Thézan sortirent de l'édifice, l'âme à la joie de toutes ces promesses renouvelées, tellement passionnément vécues déjà toutes ces années.

THE END