L'Histoire de Morgane et Marcko
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De leur vie au jour le jour, faite de joies, de peines, d'aléas, de rencontres bonnes ou mauvaises... vous saurez tout, ou presque.
 
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 [RP] Il est des jours où... (morceaux choisis écrits à deux)

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Morgane
L'épouse et mère
Morgane


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MessageSujet: [RP] Il est des jours où... (morceaux choisis écrits à deux)   [RP] Il est des jours où... (morceaux choisis écrits à deux) I_icon_minitimeSam 12 Sep - 20:11

Dimanche 15 juin 1456 - Plus qu'hier et moins que demain... Je t'aime...

Le coq du village a depuis longtemps poussé son chant matinal. L'hymne au soleil levant ainsi caqueté n'a pourtant pas réveillé cette femme et cet homme, dont les corps tendrement enlacés sont éclairés par les rayons presqu'estivaux de l’astre de lumière , passant au travers des persiennes.
Nous sommes dimanche et le couple encore endormi a décidé de chômer aujourd'hui, car de fait cette journée leur est à tous deux particulière.

La vie en Briançon poursuivant cependant son cours, les bruits des ruelles animées commencent à arriver jusqu'à l'oreille de nos deux amoureux qui doucement s'éveillent.
Morgane, car c'est ainsi qu'elle se nomme, remue légèrement, son corps répondant avec lenteur aux stimuli extérieurs, comme émergeant d'une douce torpeur.
Elle sent autour de sa taille le bras de son aimé et souriante, les yeux fermés, en murmure le prénom.


Marcko s'éveille, doucement, avec la sensation d'avoir été rappelé du monde endormi, le visage paisible, découvrant et redécouvrant, chacun des matins, le bonheur de savoir et sentir l'autre à son côté... avec précaution, il s'écarte quelque peu, pour mieux laisser rouler entre ses bras le corps de son aimée : qu'il est bon de la voir ainsi, tout juste éveillée.

Comme à son habitude, la jeune femme a la gorge légèrement enrouée et c'est de cette voix rauque qu'elle salue son époux :

Bonjour vous de moi..., lui susurre-t-elle alors que son visage est encore niché dans le creux de son cou. Sont-ce mes sens qui me trompent ou vous me faisiez des infidélités avec ce brave Morphée ?

En guise de réponse, l'homme sourit, et ferme les yeux alors que, tendrement, il lui câline la joue de la sienne...

Bonjour vous... lui répond-t-il, reculant son visage pour mieux la contempler. Vous tromper avec lui ? Oh oui ! toutes mes nuits ! ajoute-t-il avec rires.

La femme répond à l'effronterie de son époux d'une main baladeuse qui vient, sous couvert de caresses sur le torse de son homme, lui pincer gentiment le flanc droit.

Toutes les nuits alors ?! Mais je m'en vais vous en faire passer l'envie ! Dois-je vous rappeler messire de Maussac-Thézan qu'en ce jour et icelieu précisément, vous êtes non seulement mon amant mais aussi mon époux depuis trois mois ? Comment osez-vous donc manquer à vos obligations ? Sombrer dans un monde de rêves sans même avoir honoré nostre couche... Tsss, ce Morphée... Il mériterait que je le pince lui aussi !

Et son époux de continuer de rire, tout en mimant la douleur du flanc pressé entre ses doigts. La voici donc rebelle, pirate de la mer de ses sommeils, prête à combattre toute incursion sur son territoire. Il la regarde faussement maugréer, lorsque soudainement il se projette par dessus son être, sous le léger tissus qui les recouvrent tous les deux. L'épouse par dessous lui, il laisse plonger son regard dans le sien, et doucement soupire dans un long murmure au sourire séducteur :

trois mois, déjà...

La jeune femme, fidèle à son tempérament de feu, à son caractère affirmé, fait mine -elle a de fait une réputation à tenir- de se débattre avec la force d'une tigresse. Puis finalement, alors que son époux soupire son étonnement de voir combien le temps a passé depuis leurs noces, elle lui plaque un fougueux baiser sur les lèvres, en appui sur ses coudes, sa poitrine venant effleurer le torse de l’homme qui fait battre son cœur depuis déjà quelques temps.
Eh oui... Et ce n’est pas tout… Voilà aussi presqu’une année que nous nous sommes rencontrés…
Morgane se laisse retomber sur l’oreiller, sa chevelure sombre, éparse, contrastant avec le blanc de la taie. Elle tourne le visage vers les volets clos, laissant filtrer légèrement la clarté du jour, conservant encore intimes et secrètes leur nuit, leurs étreintes, leurs caresses.

Marcko ferme un instant les paupières.. goûtant à la saveur de ses lèvres sur les siennes, laissant pénétrer en lui la sensation laissée du torse effleuré, frôlé, ayant presque reçu le contact de sa douce chaleur, sa poitrine albâtre qui lentement glisse, voluptueuse, sur le grain de sa peau.. il frissonne, rouvre doucement les yeux, découvre devant lui son épouse, rallongée dans l'empreinte de sa couche, le visage légèrement éclairé, tourné vers le dehors. Alors il écoute son désir, et se penche sur elle : de ses lèvres, il dessine avidement le contour de sa mâchoire, la respiration forte, soutenu par ses bras puissants. Il s'enivre du parfum de son être, y respire leur nuit.

Un long borborygme qu'il peine à taire : là, c'est le drame...

L'homme, amusé, fait mine de s'écrouler, pour mieux approcher les lèvres d'une oreille de son aimée. De sa voix rieuse et profonde, il lui avoue un petit quelque chose :


Je crois.. qu'il a faim !

Son visage éclairé, gourmand, présage d'une idée. Il ne fait que la regarder, d'une façon de dire "Et si nous prenions un petit-déjeuner exceptionnel, pour ce jour d'exception", tout en appétit...

Le gargouillement de l’estomac de l’homme annonce la fin de leur grasse matinée, faite de caresses et de baisers : un réveil bien agréable après une semaine d’épuisement à la mine pour Marcko et dans son échoppe pour Morgane. La veille d’ailleurs, à la faveur une fois de plus d’un moment empreint de désir et de tendresse, la jeune femme s’est retrouvée bien calée, à califourchon, à la lueur des chandelles, sur le dos de son époux, usant et abusant de la dextérité de ses mains habiles pour dénouer les nœuds de ses muscles endoloris.

Mais où as-tu donc appris ces merveilles que tu me fais ? lui a demandé son époux.

Elle a pris un air mystérieux :


Je ne suis pas autorisée à te le dire… Comprends-tu, une fois que tu seras dans le secret, je serai obligée de te séquestrer dans mon antre pour t’empêcher de parler… Mais je travaille le bois à longueur de journée, je te sais suffisamment vif d’esprit pour ajouter un et un…

Alors qu’elle est perdue dans ses pensées, souvenirs si précieux à son cœur et à son corps, elle ressent le regard qu’il pose sur elle. Elle se mordille la lèvre, son minois se faisant taquin et d’un geste rapide, elle s’extirpe du lit conjugal, envoyant le drap au visage de son aimé.

Le dernier en bas fait le service ! annonce-t-elle en riant, sa petite silhouette, svelte et légère dévalant déjà l’escalier.

Bon sang, qu'elle pouvait le rendre dingue.. sa façon d'être avec lui, ses allures taquines.
Demeurant coi le temps pour elle de s'échapper, et pour lui de réciter mentalement un "oh nonnnnnnnnnn !", l'homme surgit finalement à son tour sur les marches, même si son temps de réponse augure déjà largement du résultat de la course... un jeu auquel l'époux se prête volontiers au demeurant : Elle a ce regard, plein de jeux ; elle a ce sourire, plein de défis...

Quelques coudées plus bas, il la rattrape presque déjà, use de tout son corps, se projetant de marche en marche, mais il lui faut maintenant bien l'accepter : elle aura gagné. Il ne s'arrête pas pourtant : sur sa lancée, il ne lui suffit plus que de tendre le bras. Et de mieux pouvoir la saisir au vol, se l'approprier, tout contre lui, et la couronner d'un fougueux et grand baiser. Son œil semble déjà tout avouer : un pas de côté, et il pourrait entrer fièrement le premier.
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